Le régime militaire algérien soutient le Polisario depuis les années 1970, en l’hébergeant dans les camps de Tindouf, une province, historiquement marocaine.
Selon nos confrères à Tel-Aviv, aucune condamnation n’a toutefois été prononcée, en raison de pressions diplomatique et économique sur l’Europe par le régime militaire algérien du Général Saïd Chengriha et du Président Abdelmadjid Tebboune, antisémites, qui défie l’administration américaine du président Donald Trump dans l’opération en Iran et la guerre de l’Etat d’Israël dirigé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou contre le groupe terroriste Hamas.
Selon les historiens, les analystes occidentaux ainsi que les archives françaises, cette situation s’explique par une peur profonde : celle d’une éventuelle revendication marocaine sur les territoires historiques qui lui ont été arrachés et amputés durant la colonisation française, comme Tindouf ou des zones au Sud et au Nord-Ouest de l’actuelle Algérie.
Ce soutien au Polisario, s’inscrit dans une stratégie visant à mettre le Maroc devant un fait accompli et à préserver l’influence du régime militaire algérien en Afrique du Nord.
Paradoxalement, la plupart des dirigeants du Polisario et leurs familles vivent à l’étranger, notamment en Espagne, où ils bénéficient de la nationalité espagnole et de conditions de vie confortables, payées par l’Algérie.
Pendant ce temps, les populations sahraouies dans les camps vivent sous un contrôle strict, sans liberté de circulation, ni accès aux droits fondamentaux. Aucun recensement officiel n’y a jamais été réalisé, et une opacité entoure leurs origines venues de l’Algérie, de la Mauritanie et d’autres pays d’Afrique, depuis cinquante ans, selon des experts de l’ONU.
Tandis que les Etats-Unis, Israël, les pays arabes, nombre d’Etats africains, du sud de l’Amérique et de l’Asie, soutiennent la marocanité du Sahara ou l’initiative marocaine d’autonomie, certains pays européens continuent à défendre le Polisario, malgré un contexte de plus en plus embarrassant.
En Europe, plusieurs partis de gauche défendent encore la cause du Polisario au nom du droit à l’autodétermination. Certains élus se rendent même dans les camps pour exprimer leur solidarité.
Mais ces prises de position ignorent les nombreux abus documentés à Tindouf : répression, torture, détentions arbitraires, recrutement d’enfants, et détournement de l’aide humanitaire, comme l’ont relevé Amnesty International, Human Rights Watch et l’ONU.
Malgré de graves accusations visant son chef, Brahim Ghali, en Espagne sous une fausse identité, le Front Polisario continue de bénéficier du soutien de certains partis européens.
Ghali, secrétaire général depuis 2016, est accusé de viols, torture, détentions arbitraires, connexions du Polisario avec les milices terroristes de l’Iran en Syrie, au Moyen-Orient et les narcotrafiquants au Sahel.
