Les 16 et 17 juillet 2025, la commune urbaine de Keita (région de Tahoua) accueille deux camps de jeunes venus des communes de Keita et Tamaské. Au total, 135 jeunes participent à cette initiative organisée par l’ONG HED TAMAT dans le cadre d’un projet de prévention des conflits et de renforcement de la cohésion sociale dans les zones exposées à l’extrémisme violent.
Ces camps visent à créer un espace d’échange autour de problématiques communes comme la souveraineté nationale, la sécurité alimentaire, la gestion des ressources partagées et la prévention des conflits.
Parmi les thèmes abordés figurent « le rôle de la jeunesse rurale face aux défis sécuritaires » et « la gestion des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles ».
Présidée par le secrétaire général de la préfecture de Keita, la cérémonie d’ouverture a salué l’engagement de l’ONG HED TAMAT pour la paix et le développement local. Ce dernier a rappelé le contexte sécuritaire tendu depuis les événements de juillet 2023 et les efforts déployés par les autorités pour faire face à l’insécurité.
Le coordonnateur national du projet, Elhadj Bouba Abdou, a précisé que ces camps permettront aux jeunes d’être formés pour devenir des relais de paix dans leurs communautés. D’autres sessions sont prévues dans les communes de Garhanga, Ibohamane, Abalak, Tamaya et Tabalak.
En plus des ateliers, les jeunes ont planté des manguiers dans l’enceinte de la mairie de Keita, symbole d’un engagement pour l’environnement et la paix. Ils ont également assisté à une conférence sur la politique agricole nationale, animée par le directeur départemental de l’agriculture, ainsi qu’à une présentation sur les conflits fonciers par le secrétaire permanent de la commission foncière.
Ces échanges ont suscité un vif intérêt parmi les jeunes participants, encouragés à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir plus stable et plus souverain pour leur pays.
