Les autorités maliennes ont annoncé, lundi 4 août 2025, la libération de quatre chauffeurs routiers marocains enlevés le 18 janvier 2025 dans le nord-est du Burkina Faso, à proximité de la frontière avec le Niger.
Les quatre chauffeurs ont été présentés à la télévision publique malienne, apparaissant sains et saufs aux côtés du président malien le général Assimi Goïta.
Les otages étaient aux mains de l’organisation terroriste « Etat islamique dans la province du Sahel » (EIGS), affiliée à Daech.
Leur libération est intervenue dans la soirée du dimanche 3 août, à l’issue d’une opération conjointe menée par l’Agence nationale de sécurité d’Etat (ANSE) du Mali et la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service secret de renseignement extérieur marocain.
Dans un communiqué officiel, le gouvernement malien a salué la coopération étroite entre les deux services de renseignement, soulignant le « professionnalisme et la détermination » qui ont permis d’aboutir à cette issue favorable.
Les conducteurs marocains assuraient un transport de matériel électrique sur un itinéraire de plus de 4 800 kilomètres, reliant Casablanca à Niamey, la capitale du Niger, lorsqu’ils avaient été capturés.
« Ce n’est pas la première fois que ce type de coopération permet la libération d’otages ou la neutralisation de groupes terroristes, grâce à l’intervention des agents de la DGED en Afrique, en Asie et en Europe ».
En novembre 2021, trois ressortissants chinois et deux mauritaniens, enlevés en juillet de la même année dans la région de Nara (sud-ouest du Mali) avaient également été relâchés.
« Plus récemment, des officiers marocains de la DGED ont joué un rôle discret mais déterminant dans la libération de quatre agents de la DGSE française qui étaient retenus au Burkina Faso ».
