Plusieurs sources sécuritaires et médiatiques ont confirmé que les services de renseignements Marocains ont fourni des informations déterminantes à leur homologues Français, ce qui a permis de déjouer des attentats imminents qui visaient la capitale française.
Citées par l’agence de presse Reuters, plusieurs sources policières Françaises ont déclaré mercredi que les autorités Marocaines ont fourni de précieux renseignements aux enquêteurs sur les attentats de Paris. Quatre représentants des services de renseignements Marocains étaient d’ailleurs présents mardi lors d’une réunion avec des responsables Français.
Selon les journalistes de Reuters, le Maroc a fourni des informations cruciales sur les djihadistes ayant commis les attentats de Paris, permettant ainsi d’éviter de nouvelles attaques meurtrières qui devaient cibler le quartier d’affaires de la Défense.
Cette collaboration fructueuse entre la France et le Maroc a permis aux forces spéciales Françaises de mener l’assaut de mercredi à Saint-Denis, au cours duquel le cerveau présumé des attaques du 13 novembre, Abdelhamid Abaaoud, a été tué.
Les djihadistes présumés, contre lesquels les forces d’intervention Françaises ont mené cette offensive au nord de Paris, étaient en réalité les membres d’une nouvelle équipe. Ils projetaient de nouvelles attaques terroristes contre la Défense, le quartier d’affaires de Paris, le plus important d’Europe avec près de 2500 entreprises. D’après les premiers éléments de l’enquête, les membres de cette cellule djihadiste projetaient une attaque d’envergure jeudi dans ce quartier d’affaire parisien.
La collaboration des autorités Marocaines avec leurs homologues Françaises pour démanteler cette nouvelle cellule terroriste a par conséquent été saluée par de nombreuses personnalités, notamment les politiques Français.
Les renseignements fournis par les services Marocains s’inscrivent dans la politique de collaboration étroite établie par le Maroc non seulement avec la France, mais également avec d’autres Etats européens, en particulier l’Espagne et la Belgique.
Les observateurs internationaux soulignent en effet que plusieurs autres affaires liées au terrorisme ont été menées grâce à la coordination entre les services de renseignements de ces pays.