La mission française Barkhane coordonnera étroitement avec la future force anti-terroriste du G5 Sahel, assure la diplomatie française à la veille du déplacement, dimanche 2 juillet à Bamako, du président Emmanuel Macron pour participer au sommet du G5, aux côtés de ses homologues du Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.
Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires Etrangères a ainsi déclaré jeudi que la force du G5 du Sahel est « d’abord destinée à sécuriser les frontières en particulier dans les zones où évoluent les groupes terroristes. Elle fait du contre-terrorisme. C’est une priorité pour Barkhane de l’accompagner dans la durée ».
Ce soutien s’étendra sur le long terme au vu de la situation de grande insécurité qui prévaut dans de larges parties du Sahel. Il s’agit principalement de la zone frontalière entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali ainsi que les régions du Nord du Mali.
C’est dans ce contexte qu’un nouveau mouvement djihadiste à vu le jour il y a deux mois au Sahel. Dénommé « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », ce mouvement est le fruit de la fusion entre trois grands groupes islamistes armés qui sévissent dans la région.
Freiner la montée en puissance de ce groupe djihadiste sera ainsi l’un des principaux objectifs de la mission française et de la future force du G5 Sahel, qui vient d’obtenir le soutien de l’ONU après celui de l’Union européenne.