Une centaine de civils et des dizaines de militaires ont été tués cette semaine lors des attaques répétées de groupes armés dans le nord-est du Nigeria.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (BCAH) a annoncé qu’environ 30.000 personnes avaient fui la ville de Rann, au nord-est du Nigeria, vers le Cameroun et que des milliers d’autres avaient cherché refuge dans les régions de Ngala et de Maiduguri à la suite des attaques répétées des groupes armés.
Suite à ce drame humanitaire, le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a appelé mercredi 30 janvier le Cameroun à garder ses frontières ouvertes pour l’accueil des civils nigérians ayant fui leurs foyers par peur des attaques du groupe djihadiste Boko Haram.
En 48 heures, environ 30.000 personnes ont fui Rann, dans le nord-est du Nigeria, pour échapper aux assaillants qui ont pris lundi le contrôle de la ville sans rencontrer de résistance, après le départ des soldats camerounais et nigérians qui la protégeaient, selon des sources locales.
Le Cameroun et la région du Sahel sont confrontés aux attaques répétées des groupes terroristes djihadistes ainsi que des groupes de bandits armés organisés en gang.