Le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné à l’armée et la police d’être « sans pitié » envers ceux qui voudraient tricher ou perturber le scrutin de samedi prochain.
La commission électorale a reporté les élections générales du 16 au 23 février, quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote, pour des problèmes logistiques.
Les deux partis principaux, le parti au pouvoir (APC, Congrès des Progressistes) et l’opposition (Parti Populaire Démocratique, PDP) s’accusent mutuellement de « sabotage » du scrutin.
Lors des précédentes élections, des violences postélectorales entre chrétiens et musulmans avaient fait plus de 1.000 morts à travers le pays.
Ces nouvelles élections sont menacées par des attaques ou attentats des groupes terroristes.
Le lundi dernier, au moins deux soldats nigérians ont été tués et six autres blessés dans une attaque du groupe terroriste « Boko Haram » contre un poste militaire dans le nord-est, près de la frontière camerounaise, selon les services sécuritaires.
Plus de 45.000 de personnes ont été déplacées à cause de ce conflit qui dure depuis une dizaine d’années.