Burkina Faso: l’accès des populations à l’eau potable

La Banque Atlantique, filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a offert deux forages à la commune de Béguédo, située dans la région Est du Burkina Faso, en vue de garantir l’accès des populations à l’eau potable.

La construction de ces deux ouvrages témoigne de l’engagement de la banque marocaine à contribuer au bien-être des populations et marque sa volonté affirmée de soutenir financièrement des projets à fort impact social et environnemental, a souligné le Directeur général de la Banque Atlantique, Yssouf Gbané.

Acteurs majeurs de l’économique du Burkina Faso, cette banque affiche également à travers cette action, son attachement à la protection de l’environnement et à la lutte contre le réchauffement climatique, indique un communiqué de la Banque Atlantique, rendu public à Ouagadougou.

Par aileurs, le Burkina Faso abrite 22 zones humides, entre autres, le barrage de Tougouri, une retenue d’eau douce permanente dans une réserve de forêt dense formée d’espèces de plantes hygrophiles dans la région du Centre-Nord. Il s’agit également du Bassin du Nakanbé-Mané, 2ème cours d’eau du Burkina Faso, par la taille et l’importance, après le Mouhoun. Il comprend un réservoir artificiel et une réserve forestière unique couvrant 1000 hectares formée d’acacia nilotica.

Quant au barrage de Yalgo dans la province de Namentenga, il forme une zone humide intérieure unique, caractérisée par une végétation de savane dense, dominée par des arbres tels que les balanites et l’acacia. Dans la région des Cascades, il y a le lac de Tingréla, la zone la plus humide du pays avec une saison des pluies qui dure six mois et des maxima pouvant aller jusqu’à 1 300 mm par an.

Selon le ministère burkinabè de l’Environnement, les zones humides sont les puits de carbone les plus efficaces sur la terre et couvrent environ 3% des terres de la planète terre et retiennent près de 30% de tout le carbone terrestre.