Des présidents africains ont pris part le mardi au Caire, à deux sommets africains sous la houlette de l’Egypte sur les crises au Soudan et en Libye.
Ces deux rencontres ont été marquées par la participation des présidents Idriss Déby du Tchad, Ismaïl Omar Guelleh du Djibouti, Denis Sassou-Nguesso du Congo, Mohamed Abdullahi Mohamed de la Somalie et Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud outre le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki.
Il s’agit des premières réunions de dirigeants africains sur ces deux pays, où les troubles menacent la stabilité régionale.
Concernant le Soudan, devant ses homologues africains, M. Sissi a appelé la communauté internationale à aider le pays à « faire face au fardeau économique », et estimé que les solutions aux crises sur le continent devaient être « africaines ».
Selon le porte-parole de la présidence égyptienne, les chefs d’Etat présents au Sommet africain de consultation sur le Soudan, ouvert mardi au Caire, ont convenu de « proroger de 15 jours à trois mois le délai de passation du pouvoir au gouvernement de transition au Soudan » pour donner le temps qu’il faut à la formation d’un gouvernement de transition à caractère civil.
Pour la Libye, les participants à la rencontre ont demandé « l’arrêt immédiat et inconditionnel » des combats qui opposent les forces loyales au Gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et siégeant à Tripoli, aux troupes du maréchal Khalifa Haftar aux portes de la capitale libyenne.