Les Etats-Unis d’Amérique ont annoncé lundi la réouverture à Mogadiscio, en Somalie, d’une mission de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), à l’occasion d’une tournée africaine du directeur de l’agence américaine, Mark Green.
« Le rétablissement de la mission de l’USAID en Somalie après sa fermeture il y a 28 ans montre l’engagement de l’USAID à aider le peuple somalien dans son cheminement vers l’autonomie », a indiqué dans une déclaration à la presse la porte-parole du département d’Etat, Morgan Ortagus.
Le directeur de l’USAID a également annoncé une aide humanitaire de 185 millions de dollars à la population somalienne pour faire face aux problèmes de sécurité alimentaire et alimentaire, a fait savoir Mme Ortagus.
En République démocratique du Congo, M. Green a rencontré des agents de santé dans une unité de traitement du virus Ebola, des dirigeants et responsables locaux et des groupes d’intervention travaillant à enrayer la propagation de la maladie, a ajouté la porte-parole du département d’Etat.
Au Rwanda, le directeur de l’USAID a visité le Mémorial du Génocide de Kigali « pour rendre hommage à ceux qui ont péri il y a plus de 25 ans », a-t-elle rapporté, notant qu’il s’est également entretenu avec le président Paul Kagame du chemin parcouru par le Rwanda vers l’autonomie et des moyens de promouvoir une collaboration continue.
Concernant le Burkina Faso, le ministère burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement, en partenariat avec l’USAID, a organisé, mardi et mercredi à Ouagadougou, une rencontre avec des Partenaires techniques et financiers concernés par le Programme d’urgence pour le Sahel.
Selon la ministre burkinabè chargée de l’Aménagement du territoire, Pauline Zouré, cet atelier va permettre de présenter la cartographie des interventions des partenaires et voir dans quel sens chacune des interventions peut être orientée pour avoir plus d’impact sur le territoire.
Il y a plus de 60 projets et programmes qui sont exécutés dans la région du Sahel, dont la plupart porte sur le volet construction de la résilience des populations, alors que celui de la sécurité n’est pas couvert par les interventions, a-t-elle précisé.