L’Organisation des Nations Unies a annoncé en fin de semaine la décision d’allouer 10 millions de dollars tirés du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) pour assister les personnes touchées par le virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC).
« En dépit de l’intensification de l’action menée par le gouvernement et des efforts héroïques des agents de santé sur le terrain, des membres de la communauté et des autres partenaires, la maladie n’est pas sous contrôle. Le risque de propagation, y compris dans les pays voisins, est très élevé », a déclaré M. Lowcock dans une déclaration à la presse publiée par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Selon l’ONU, l’épidémie d’Ebola se poursuit depuis plus d’un an dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
Les 2.787 cas enregistrés ont entraîné 1.868 décès à la date du 7 août. L’argent octroyé par le CERF servira à renforcer la détection précoce de la maladie, à renforcer les mesures de prévention et de contrôle des infections, à fournir un soutien psychosocial et nutritionnel aux personnes touchées et à renforcer l’engagement avec les communautés, a précisé M. Lowcock.
Mais l’insécurité, la méfiance de la population et l’instabilité politique limitent leur efficacité lors de cette épidémie.
Du matériel de prévention contre le virus Ebola a été volé à Kisangani, grande ville du nord-est de la République démocratique du Congo, affaiblissant sérieusement les capacités des équipes sanitaires, selon des services de santé locaux.