Les précipitations rarissimes de cette année par rapport aux saisons précédentes menacent des vastes régions de la Mauritanie de sécheresse.
De grandes régions risquent une grave sécheresse, en raison de retards des pluies et de températures élevées, ainsi que de la baisse du pouvoir d’achat des éleveurs, soulignant que les zones pastorales, celles qui dépendent du bétail, traversent l’un des moments les plus critiques depuis la sécheresse de 2003.
Selon les informations en provenance de la région de l’Aoukar, la population connaît des conditions de vie difficiles, à cause des effets dévastateurs de la sécheresse sur le bétail, le coût élevé du transport des denrées alimentaires et la rareté des liquidités dans la région en cette période.
« l’Etat est tenu d’intervenir pour distribuer de manière urgente des vivres et d’éviter l’apparition de cas graves de malnutrition chez les enfants et les femmes, à une époque où des milliers de personnes luttent pour sauver ce qui peut l’être », selon le secrétaire général de l’Association «Okar» pour le développement et l’action sociale.
Le cheptel est estimé à 24 millions de têtes de bétail en Mauritanie, ce qui en fait le premier pays africain à posséder cette richesse, la majorité de la population rurale vivant avec les revenus qu’elle génère.