Deux soldats ont été tués mercredi dans l’explosion d’un engin artisanal (IED) au passage de leur véhicule à Bahn, dans la province du Loroum située dans le nord du Burkina Faso, avait indiqué jeudi des sources sécuritaires.
Samedi, cinq hommes des forces de défense et de sécurité ont été tués au cours de deux attaques simultanées à Bahn et Yensé, deux localités du nord, selon l’état-major des armées.
Ces attaques qui ont visé, quasiment au même moment, les détachements militaires de Bahn, dans la province du Loroum et Yensé, dans la province du Yatenga, avaient également fait onze blessés.
Six soldats ont été tués et quatre autres blessés le mercredi lors de deux embuscades dans des localités de la commune de Barsalogho, située dans le nord du Burkina Faso.
Dimanche, neuf civils avaient été tués dans un village de la province du Bam, toujours dans le nord du pays.
Depuis 2015, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences attribuées à des groupes terroristes, certains affiliés à Al-Qaïda et d’autres au groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI, Daech).