Le Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), basé dans la capitale Tripoli et reconnu par l’ONU, a dénoncé dimanche les menaces de l’Egypte d’intervenir militairement dans le conflit en Libye.
Le GNA avait refusé de participer une réunion prévue lundi et reportée à mardi.
Selon le secrétaire général adjoint de la Ligue, l’ambassadeur Hossam Zaki, cité par les médias, l’organisation panarabe « a décidé de reporter la réunion de lundi sur la Libye pour parachever les préparatifs techniques afin d’assurer la participation des ministres et des chefs de délégations » arabes.
Dans ce conflit libyen, l’Egypte soutient les forces du maréchal Khalifa Haftar alors que le GNA est appuyé par la Turquie.
Samedi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu que toute avancée des pro-GNA vers Syrte (450 km à l’est de Tripoli) pourrait entraîner une intervention « directe » du Caire.
Avec l’aide militaire d’Ankara, le GNA contrôle l’ensemble du nord-ouest de la Libye. Les forces du GNA restent néanmoins freinées dans leur avancée vers Syrte, ville stratégique, qu’elles veulent reprendre aux troupes du maréchal Haftar, homme fort de l’est du pays pétrolier.