Les deux soldats français tués samedi dans le nord du Mali ont reçu mardi un hommage populaire sur le pont Alexandre III à Paris, où militaires, anciens combattants, pompiers et civils anonymes, tous masqués, ont assisté au passage du cortège funèbre.
Une cérémonie s’est ensuite déroulée dans la plus stricte intimité dans l’enceinte du bâtiment militaire des Invalides.
Engagés dans une opération de contrôle de zone autour de Tessalit, le brigadier Arnaud Volpe et le maréchal-des-logis S.T. (demeuré anonyme à la demande de sa famille), du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes (Sud-Ouest), sont morts dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule blindé léger.
Un hommage national sera rendu aux deux militaires mercredi à Tarbes, dans leur régiment, en présence de la ministre des Armées Florence Parly et du chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Thierry Burkhard.
Les forces françaises de l’opération Barkhane avec celles des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, et Tchad) mènent des offensives dans la région contre les différents groupes islamistes.
Elles ont revendiqué la « neutralisation » de plusieurs dizaines de jihadistes, dont la mort en juin de l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, figure du djihadisme dans la région depuis 20 ans.