Les autorités mozambicaines s’opposent à la proposition de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) visant à mener une intervention militaire coordonnée contre l’insurrection d’extrémistes dans la province de Capo Delgado.
Les réunions consécutives de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité ont été marquées par des divergences majeures concernant la méthodologie à suivre pour faire face à la situation au nord-est du Mozambique.
Les combattants jihadiste d’un groupe extrémiste affilié à l’État islamique (EI) ont intensifié les attaques violentes dans le pays, principalement dans cette région du nord de Cabo Delgado, riche gaz naturel.
Le Mozambique déploie d’inlassables efforts pour lutter contre le terrorisme et la radicalisation dans la province septentrionale de Cabo Delgado, cinq ans après que les djihadistes y lancent une insurrection sanglante, a affirmé le Président mozambicain, Filipe Nyusi.
Cette insurrection meurtrière, au nord-est du pays a jusqu’à présent fait plus de 2.000 morts et environ 570.000 de personnes déplacées, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.