Des « centaines » de rebelles ont été tués par l’armée en 48 heures dans l’ouest du Tchad, a annoncé vendredi soir le porte-parole de l’armée tchadienne, le général Azem Bermandoa Agouna.
« Les Forces de Défense et de Sécurité ont fini de traiter la bande de rebelles qui avait fait incursion vers Nokou (…) le 29 avril », a assuré le porte-parole de l’armée dans un communiqué.
« Côté ennemi, plusieurs centaines de rebelles ont été neutralisés et 66 faits prisonniers », a ajouté la même source, précisant que l’armée déplore la mort de six soldats.
Les combats qui opposent l’armée au groupe rebelle du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) se déroulent depuis mi-avril dans la région désertique du Kanem, le long de la frontière avec le Niger.
Le FACT avait lancé depuis la Libye son offensive contre le pouvoir le 11 avril, jour de l’élection présidentielle remportée par le président Déby, avec près de 80% des suffrages, selon des résultats officiels rendus publics quelques heures avant l’annonce de son décès, des suites de blessures reçues au front.
L’armée avait annoncé jeudi que les combats ont continué dans la zone de Nokou, dans le département du nord-Kanem où le président Idriss Déby a été tué.