Au moins 19 gendarmes et un civil ont été tués dimanche lors d’une attaque contre le détachement de gendarmerie d’Inata, dans le nord du Burkina Faso, ont annoncé l’armée et le gouvernement.
Dimanche « vers 05h30 (GMT et locale), le détachement de gendarmerie de Inata (…) a fait l’objet d’une attaque terroriste », a indiqué l’état-major des armées dans un communiqué.
« Nous avons comme bilan provisoire 20 décédés, dont un civil », a précisé le ministre de la Sécurité, Maxime Koné, à la radio nationale.
Cette attaque survient au lendemain d’une autre ayant coûté la vie à sept policiers sur l’axe Dori-Essakane.
Début novembre, une dizaine de personnes ont été tuées et quatre autre enlevées par des individus armés non identifiés dans la commune de Markoye, localité située dans le Nord du Burkina, à 16 km de la frontière du Niger.
Par ailleurs, 32 civils ont été tués, dans un nouveau massacre attribué au groupe armé, forces démocratiques alliés (ADF) dans une localité du territoire de Beni, dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé les autorités après la découverte de 26 corps supplémentaires des victimes, samedi.
L’attaque sanglante a visé le village de Kisunga dans le territoire de Beni, dans la nuit de jeudi à vendredi. Plusieurs maisons ont été incendiées.
En plus des ADF, le Burkina Faso connait depuis 2015 des attaques meurtrières perpétrées par des groupes terroristes affiliés à l’Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, visant civils et militaires.
Les violences dans ce pays ont fait près de 2.000 morts et ont contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.