Centrafrique: libération des quatre militaires de l’armée française 

Les quatre militaires de l’armée française faisant parti de la Mission de maintien de la paix de l’ONU (Minusca),  arrêtés en Centrafrique et accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’Etat, ont été remis en liberté sans poursuites jeudi.

Accusation sans fondement, le parquet a décidé de classer sans suite cette bavure judiciaire.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé leur « libération immédiate », assurant que la procédure établie entre l’ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d’infraction concernant des personnels onusiens « n’avait pas été respectée ».

Les quatre soldats d’élite du corps de la Légion étrangère de l’armée française, de nationalité roumaine, italienne, bulgare et française, avaient été appréhendés lundi alors qu’ils étaient en treillis, lourdement armés et munis de leurs badges de la Minusca, à bord d’un véhicule blindé banalisé devant l’aéroport de Bangui.

L’ambassade de France et l’ONU avaient immédiatement indiqué qu’ils étaient membres de la sécurité rapprochée du général français Stéphane Marchenoir, chef d’état-major de la force de la Minusca, qui compte quelque 15.000 Casques bleus dans ce pays en guerre civile depuis 2013. Ils venaient de le déposer à l’aéroport où il prenait l’avion pour Paris.