Dix-huit soldats burkinabè ont été tués dimanche lors de deux incidents distincts dans l’est du Burkina Faso, treize dans une embuscade de jihadistes et cinq lors du passage de leur véhicule sur un engin explosif improvisé (IED), selon l’armée.
« Une unité militaire engagée dans une opération de sécurisation dans la région de l’Est a été accrochée à une vingtaine de kilomètres à l’est de Natiaboani, ce dimanche 20 mars 2022 », indique un communiqué des forces armées.
« Au cours des combats, 13 militaires ont malheureusement été mortellement touchés et 8 autres ont été blessés », poursuit l’armée qui assure que plusieurs assaillants ont été « neutralisés ».
Natiaboani est une commune rurale située à une soixantaine de kilomètres au sud de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est, régulièrement visé par des attaques de groupes armées depuis 2018.
Dimanche soir, un peu plus au sud, près des frontières du Ghana et du Togo, un « véhicule d’une unité des forces de défense et de sécurité, en mission de sécurisation a sauté sur engin explosif improvisé », a indiqué une source sécuritaire.
« L’incident a malheureusement fait cinq morts parmi les éléments du 31ème Régiment d’Infanterie Commando (31 RIC) de Tenkodogo qui menaient l’opération (de sécurisation). Deux autres ont également été blessés dans cette attaque », a précisé la même source.