Les membres de l’Alliance Sahel se sont réunis lundi à Nouakchott et ont exprimé leur volonté de renforcer l’efficacité de l’Alliance en tant que plateforme de coordination et de dialogue dans la région du Sahel. Dans un communiqué publié à l’issue de la quatrième Assemblée générale de l’Alliance, ils ont également plaidé en faveur de la promotion de l’intégration et de la solidarité régionales afin de relever les défis auxquels est confronté le Sahel.
Les membres de l’Alliance ont également recommandé de renforcer leur coordination pour répondre aux besoins urgents des populations sahéliennes, en se basant sur des engagements mutuels clairement définis. Selon le document, l’action de l’Alliance se concentre sur trois priorités stratégiques : la création d’opportunités par le biais de l’emploi, de l’éducation et du développement des compétences, la résilience face aux chocs et le développement des territoires, ainsi que l’accès aux services de base.
L’Alliance, une plateforme de 27 partenaires bilatéraux et bailleurs, s’est également engagée à garantir l’accès aux services essentiels et aux opportunités économiques et d’emploi aux populations vivant dans les zones fragiles de la région, particulièrement exposées à l’expansion de l’extrémisme violent.
À l’issue de la 4e session de l’Assemblée générale, l’Espagne a transmis la présidence de l’Alliance Sahel à l’Allemagne. Lancée en 2017 à l’initiative de la France, de l’Allemagne et de l’Union européenne, l’Alliance Sahel travaille au développement économique et social des cinq pays du Sahel : la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.
Par ailleurs, lors d’une intervention lundi, le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a exprimé son soutien au retour du Mali au sein de l’organisation du G5 Sahel. Cette alliance militaire régionale vise à combattre les groupes jihadistes et le Mali l’avait quittée en mai 2022.