La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a conclu son retrait des régions centrales du pays, annoncé samedi par l’ONU.
« La MINUSMA a procédé à la fermeture de son camp à Sévaré, dans la région de Mopti, marquant ainsi la fin de sa présence dans les régions centrales du Mali », a déclaré le porte-parole de l’ONU, Fatoumata Kaba.
Ce camp, récemment occupé par des Casques bleus du Bangladesh et du Togo, avait précédemment accueilli des contingents égyptiens, pakistanais et sénégalais. La fermeture de ce camp, après celles d’Ogossagou et de Douentza, toutes situées dans le centre du Mali, s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase du processus de retrait de la Mission.
Les derniers membres du personnel de la Mission, qu’ils soient civils ou militaires, ont quitté le camp de Sévaré samedi après-midi.
Conformément à la résolution 2690 du Conseil de sécurité, la MINUSMA a mis en œuvre un plan de retrait sûr et ordonné depuis le 1er juillet dernier, avec l’objectif de se retirer complètement d’ici au 31 décembre 2023, en consultation étroite avec le gouvernement de transition malien et en coordination avec les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police. Ce processus sera suivi d’une phase de liquidation à partir du 1er janvier 2024.
La MINUSMA organisera lundi une cérémonie de fermeture de son quartier général à la périphérie de la capitale Bamako, marquant ainsi la conclusion de la mission. Jusqu’à la date de vendredi, plus de 10 500 membres du personnel en uniforme ou civils de la MINUSMA ont quitté le Mali, sur un total d’environ 13 800 au début du processus de retrait, selon les informations de la MINUSMA sur les réseaux sociaux.