Plus de 20 ans qu’Antoine de Maximy sillonne le monde. Devant les caméras de son émission de la chaîne française RMC Découverte « J’irai dormir chez vous », l’animateur, réalisateur et journaliste de 64 ans découvre chaque pays, ville, région du globe à travers les habitants.
Deux épisodes, deux pays, deux expériences bien distinctes. C’est ce que nous livre Antoine de Maximy dans sa série « J’irai dormir chez vous », en nous emmenant à la découverte du Maroc et de l’Algérie.
Au Maroc, Antoine a goûté à la liberté. Libre de se promener dans les ruelles animées de Marrakech, de gravir les montagnes de l’Atlas et de s’émerveiller devant les paysages grandioses du désert, il a rencontré des personnages chaleureux et attachants, partageant avec eux des moments de rire et de convivialité.
En Algérie, l’expérience a été différente. La présence constante de la police a marqué son voyage, le privant d’une certaine liberté de mouvement et d’une spontanéité dans ses rencontres.
Le Maroc se révèle comme un pays ouvert et accueillant, où l’hospitalité est une valeur fondamentale. La chaleur humaine et la joie de vivre des Marocains ont conquis Antoine, tout comme la richesse de leur culture et la beauté de leurs paysages.
L’Algérie, quant à elle, apparaît comme un pays plus complexe, marqué par une histoire tourmentée et un régime politique restrictif. La surveillance policière et les restrictions à la liberté d’expression ont teinté le voyage d’Antoine, lui laissant un sentiment mitigé.
Sur ce point, sujet à polémique, il a expliqué à nos confrères de Télé-Loisirs : « Je crois qu’ils avaient juste peur qu’il m’arrive quelque chose mais c’est vraiment dommage qu’ils aient tant interféré ». Sur X, ancien Twitter, un internaute a d’ailleurs ironisé sur l’omniprésence des forces de l’ordre : « Il aurait dû aller dormir au commissariat. Au plus près de la police ».
Antoine de Maximy a été suivi par la police en Algérie, notamment à Ghardaïa. Il a d’ailleurs exprimé son étonnement face à cette situation, soulignant qu’il n’avait jamais eu de problème de ce genre dans les autres pays qu’il a visités pour « J’irai dormir chez vous ».
Il a même confié que la présence des policiers lui avait permis de découvrir certains aspects du pays qu’il n’aurait pas pu voir autrement.
Cet incident montre la complexité de la situation en Algérie et soulève des questions importantes sur la liberté d’expression et la sécurité des étrangers dans ce pays.
La comparaison des expériences d’Antoine au Maroc et en Algérie met en lumière les différences politiques, culturelles et sociales évidentes qui existent entre les deux pays.