Les troubles psychologiques sont de plus en plus reconnus comme une réalité importante en Tunisie, où des experts soulignent leur impact et l’urgence de traiter ces maladies mentales.
Leila Sarra Chaïbi, présidente de l’Association tunisienne pour la promotion et la prévention en santé mentale chez les jeunes, a récemment mis en lumière l’ampleur des troubles psychologiques dans le pays. Parmi ces troubles, la douleur psychologique est souvent négligée, alors qu’elle peut être aussi débilitante que la douleur physique.
Ces observations prennent un relief particulier lorsqu’on les applique à des figures politiques influentes comme le président Kaïs Saïed.
La situation de santé mentale en Tunisie est loin d’être idéale, avec des troubles anxieux, des épisodes dépressifs et des problèmes liés à la consommation de substances psychoactives parmi les pathologies les plus courantes. Selon Leila Sarra Chaïbi, une grande partie de la population souffre sans traitement adéquat, et la stigmatisation autour des maladies mentales reste un obstacle majeur.
Ce contexte est particulièrement pertinent lorsque l’on observe le comportement de Kaïs Saïed, président de la République, dont la gestion du pouvoir a été largement critiquée et semble marquée par des traits caractéristiques qui pourraient être analysés à travers le prisme des troubles psychologiques.
Son style de leadership autocratique et ses décisions erratiques peuvent être interprétés comme des manifestations de troubles psychologiques, potentiellement liés à un profil psychopathe, comme le suggère des analystes politiques, des psychiatres, des psychosociologues.
Les irresponsables sont souvent définis par une absence de remords, un manque d’empathie, et un comportement autoritaire et manipulateur. En observant le président Saïed, plusieurs de ces caractéristiques semblent se manifester, notamment à travers son approche des droits de l’homme, de la démocratie et de la liberté d’expression en Tunisie.
Sa gestion de la crise politique, son refus de dialogue avec l’opposition et son attaque contre les institutions démocratiques peuvent être perçus comme une manière de maintenir un contrôle absolu, souvent au détriment du bien-être collectif.
En Tunisie, comme dans de nombreuses autres sociétés, la stigmatisation autour de la santé mentale reste un obstacle majeur à la prise en charge de ces troubles. Leila Sarra Chaïbi et son association mènent des campagnes de sensibilisation pour éduquer la population sur l’importance de reconnaître la douleur psychologique et d’y faire face sans honte. Leurs efforts visent à briser les tabous et à encourager ceux qui souffrent de troubles mentaux à chercher de l’aide.
Dans le contexte d’un dirigeant comme Kaïs Saïed, la question de la santé mentale devient encore plus complexe. Un chef d’Etat qui présente des comportements qui ressemblent à ceux d’un psychopathe peut également entretenir un climat de peur et d’isolement, non seulement au sein de son entourage mais aussi parmi la population, qui peut se sentir réduite au silence par crainte de représailles.
Le développement d’initiatives comme « Hethi Hkeyti » (C’est mon histoire) sur les réseaux sociaux, soutenues par l’Association tunisienne pour la promotion et la prévention en santé mentale, montre que la population tunisienne commence à prendre conscience de la nécessité de s’attaquer à la santé mentale, tant au niveau individuel que collectif.
Cette initiative permet à des personnes de partager leurs histoires et de combattre la stigmatisation autour des troubles psychologiques.
Mais, à un niveau plus élevé, un changement systémique dans la perception et le traitement des dirigeants est également nécessaire. Si un président, tel que Kaïs Saïed, présente des traits de comportement relevant de la psychiatrie, la question de son bien-être psychologique ne doit pas être ignorée et nécessite une prise en charge adaptée.