En dépit d’incidents mineurs ayant émaillé la réunion d’Alger, le dialogue se poursuit entre représentants maliens du gouvernement et ceux des groupes armés.
Ce dialogue, rappelons-le, se déroule dans les limites des principes clé de la Constitution, à savoir le respect de l’intégrité territoriale du Mali, l’unité nationale, la forme laïque et républicaine de l’Etat.
« Nous sommes dans le cadre d’un processus qui est complexe et difficile mais chacun de nous peut être confiant », a confié le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine dans un entretien exclusif sur les pourparlers de paix inter-maliens à Alger. Selon lui, le plus important pour chaque Malien et Malienne est de comprendre que la paix n’est pas une option ni un choix. « Nous sommes obligés de rechercher la paix pour donner du confort à chaque citoyen », a-t-il indiqué pour montrer que le Mali peut encore une fois de plus surmonter les difficultés auxquelles il fait face. Les Maliens dans leur grande majorité suivent les pourparlers d’Alger avec un intérêt particulier.
Alors que le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) prône son attachement à un statut politique de la zone située au nord-Mali, plusieurs milliers d’habitants de Gao, la plus grande ville du nord, ont organisé jeudi, une marche de protestation contre le principe du fédéralisme.
Organisée à l’appel de plusieurs associations et organisations d’autodéfense sédentaires et de l’aile modérée du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), la marche a, selon les témoins, réuni des membres de toutes les communautés de la ville (peuhle, sonrhaï, touareg, entre autres.).
Il urge pour les autorités du Mali de bien communiquer afin de mieux éclairer l’opinion publique des millions de citoyens.