Alors que près d’un tiers de la population africaine vit sur les littoraux, la Banque Mondiale a rappelé l’importance que représente l’océan pour l’Afrique et a demandé à ce que l’économie bleue soit mieux encadrée par les gouvernements locaux, puisqu’elle constitue une garantie alimentaire pour les générations futures.
Suite à un sommet sur l’économie Bleue en Afrique, tenu la semaine dernière à l’Île Maurice en présence de plusieurs ministres africains, de responsables de la Banque Mondiale ainsi que de nombreux investisseurs, les différentes parties prenantes de la réunion ont appelé à ce qu’une importance significative soit donnée aux océans. Le but étant de préserver le fragile équilibre marin qui garantit la survie de plus de 31% de la population africaine.
Les participants à cette réunion ont, en outre, mis en garde contre la surexploitation de certaines zones marines qui conduit souvent à des désastres écologiques majeurs. Le cas des eaux poissonneuses du nord-ouest du continent africain en est le parfait exemple.
Tout au long de cette côte, la surpêche de certaines espèces de poissons ne laisse pas assez de temps pour la reproduction de certaines espèces. Ainsi la côte qui longe le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc se voit tout au long de l’année vider de ses ressources.
Une situation causée en partie par les nombreux bateaux provenant de pays voisins comme l’Espagne et la France. Toutefois, ces derniers ne représentent pas les seules menaces pour cette région.
Certains bateaux provenant d’Asie et notamment de Chine, n’hésitent pas à s’introduire illégalement dans ces zones maritimes afin de procéder littéralement à des pillages océaniques.
Pour lutter contre ce genre de pratiques, les participants à la Conférence interministérielle sur l’économie bleue et le changement climatique ont demandé à ce qu’une gestion plus correcte des espaces marins soit adoptée par les pays Africains.