Les forces de sécurité égyptiennes continuent de mener leur guerre contre les groupes djihadistes au Sinaï, parallèlement à la traque des extrémistes armés dans d’autres régions du pays, à l’instar des 10 activistes tués au Nord du Caire et dans le Centre, dans le cadre de l’enquête sur un attentat commis en mars dernier.
Le ministère égyptien de l’Intérieur a annoncé jeudi que six djihadistes avaient été tués dans la province de Beheira, au nord du Caire, et quatre autres à Assiout, dans le Centre. Deux autres extrémistes ont été arrêtés et des armes saisies au cours de ces opérations, ajoute le ministère.
Ces opérations interviennent dans le cadre de l’enquête sur l’attaque à l’explosif à Alexandrie (nord), au cours de laquelle un policier avait été tué à la veille de l’élection présidentielle du 26 mars. Ces descentes de police se déroulent parallèlement à la vaste opération antiterroriste lancée en février dans le Sinaï contre la branche locale du groupe Etat islamique (EI).
Depuis la destitution à l’été 2013 de l’ancien président islamiste élu, Mohamed Morsi, par l’actuel président Abdel Fattah al-Sissi, alors chef de l’armée, les forces de sécurité sont confrontées à une rébellion de groupes islamistes armés, particulièrement ceux de la branche locale du groupe Etat islamique (EI), très actifs dans le Sinaï.
Les autorités diffusent régulièrement des données sur les affrontements, mais donnent rarement des chiffres sur les pertes dans les rangs des forces sécurité, alors que les observateurs estiment à des centaines le nombre de morts des deux côtés.