La Force multinationale mixte (FMM) qui combat la secte islamiste nigériane Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad, a annoncé, dimanche, avoir tué 50 militants de ce mouvement, au cours de deux opérations intervenus ce week-end au Niger et au Nigeria.
Dans son communiqué, la FMM a indiqué que vendredi «des terroristes de Boko Haram, opérant le long de la rivière Kamadougou, entre le Niger et le Nigeria, ont attaqué nos troupes positionnées à Gueskerou», une commune de la région de Diffa, dans l’extrême sud-est du Niger. «Les troupes ont défendu avec acharnement leur position tuant 27 terroristes», poursuit le document.
La région de Diffa continue de faire les frais des incursions meurtrières du groupe terroriste, menées depuis ses positions au Nigeria, dans lesquelles des centaines de soldats et civils ont déjà perdu la vie. Les autorités nigériennes affirment régulièrement leur volonté d’aller jusqu’au bout de leur combat contre la secte nigériane.
Samedi, un nouvel affrontement entre les éléments de la Force multinationale et des combattants de Boko Haram a eu lieu, cette fois-ci autour de la localité d’Abadam, située dans l’Etat de Borno au Nigeria, où 23 membres de la secte islamiste ont été tués.
La Force multinationale mixte de lutte contre Boko Haram comprend les armées de cinq pays à savoir : le Niger, le Bénin, le Nigeria, le Tchad, et le Cameroun. Elle est soutenue par des pays occidentaux.
A plusieurs reprises, la Force a prêté main forte à ces armées dans leurs affrontements avec ce mouvement insurrectionnel et terroriste. Selon certains observateurs, la neutralisation de plusieurs centaines de djihadistes, depuis le déploiement de la FMM en 2015, a considérablement affaibli le groupe terroriste, même s’il continue à faire des victimes.