Vingt trois militaires maliens ont été tués dans l’attaque du dimanche contre le camp de Dioura, au centre du pays, selon un communiqué militaire publié lundi lors d’une visite du ministre de la Défense et de responsables de l’état-major.
Cette attaque a été exécutée par des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, dit Bamoussa, considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef de la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda.
Ex-colonel de l’armée malienne, Bamoussa avait déserté en 2006, lors d’une rébellion composée essentiellement de soldats originaires de la ville de Kidal (nord-est) avec la bénédiction d’Iyad Ag Ghaly, avant de rentrer dans le rang.
Il déserte de nouveau en 2012, lors de la déroute de l’armée dans le nord du pays face à la rébellion à dominante touareg, dont de nombreux combattants rentrés de Libye après la chute de Mouammar Kadhafi, un temps alliée à des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui l’ont ensuite évincée.