Le nouveau bilan fait état de 160 personnes massacrées le samedi 23 mars, dans un village peul du centre du pays, par les chasseurs dogons.
Ce carnage est le plus sanglant depuis plus de six ans. Il s’est produit au moment de la visite du Conseil de sécurité de l’ONU au Mali et au Burkina Faso voisin.
L’attaque est survenue six jours après un attentat jihadiste à Dioura, dans la même région mais beaucoup plus au nord, contre un camp de l’armée malienne, qui a perdu 26 hommes, selon un dernier bilan de source militaire.
Dans un communiqué de revendication vendredi, la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda a justifié l’opération de Dioura par les « crimes odieux commis par les forces du gouvernement de Bamako et les milices qui le soutiennent contre nos frères peuls ».
Le chef de l’état malien a promis de prendre des mesures strictes et des réformes dans l’appareil sécuritaire et de dissoudre les associations des chasseurs.
Ces violences ont coûté la vie à plus de 500 civils en 2018, selon l’ONU.