Au Burkina Faso, six gendarmes ont été tués lundi dans la province du Soum (Nord), dans une attaque qui intervient au lendemain de la mort de 29 personnes dans deux attaques perpétrées dans la province du Sanmatenga (Nord).
Les gendarmes rentraient le matin d’une mission de ravitaillement, lorsqu’il sont tombés dans une embuscade tendue par des individus armés à l’entrée d’Inata. Les forces de sécurité sont régulièrement la cible d’attaques meurtrières. Vingt-quatre soldats avaient été tués en août dernier.
Dans un message sur Twitter, le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a condamné « ces attaques inqualifiables, ces actes ignobles qui ne resteront pas impunis ».
De son côté, l’ONU et la Croix Rouge ont alerté, lundi, sur l’accroissement du nombre de déplacés à cause des violences. Quelque 300.000 personnes ont dû quitter leurs foyers pour vivre dans des centres d’accueil au Burkina Faso, et 500.000 autres ont été privées de soins à cause des attaques des groupes armés, ont assuré les deux organismes.
« Les attaques armées et l’insécurité continuent d’affecter certaines parties du nord et de l’est du Burkina Faso, entraînant des déplacements forcés », précise le Bureau des affaires humanitaire de l’ONU (Ocha).