Deux militaires de l’armée nationale algérienne ont été tués, samedi, lors d’une opération de ratissage dans la région de Chlef (203 Km d’Alger), a annoncé dimanche le ministère algérien de la Défense nationale.
Dans un communiqué, le ministère souligne que « lors d’une opération de fouille et de ratissage menée par un détachement de l’Armée nationale populaire dans la localité de Béni-Bouateb, wilaya de Chlef, et suite à l’explosion d’une bombe de confection artisanale, deux militaires au grade de caporal contractuel sont tombés en martyr ».
Lundi dernier, un autre soldat et un djihadiste présumé ont été tués lors d’une fusillade dans la ville de Tafasour, près de la ville de Sidi Belabbes, à environ 520 kilomètres à l’ouest de la capitale.
Le 11 février dernier, un kamikaze a bord d’un véhicule piégé a déclenché ses explosifs en tentant de pénétrer de force dans une base militaire située à Bordj Badji Mokhtar, dans la zone frontalière de Timiaouine, à plus de 1.700 km au sud d’Alger, selon le ministère algérien de la Défense.
Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué cette attaque suicide qui a causé la mort d’un militaire algérien.
L’activité des mouvements islamistes radicaux s’est accrue ces dernières années dans les pays du Sahel, y compris dans le vaste territoire du sud de l’Algérie, incitée par l’instabilité en Libye, au Nigeria et au Mali.
Cette activité est également importante à la frontière avec la Tunisie, l’un des principaux pays d’origine des milliers de volontaires qui ont rejoint ces dernières années les organisations jihadistes, Al-Qaïda ou l’État islamique.
Selon le ministère algérien de la Défense, les forces de sécurité ont tué 15 terroristes présumés en 2019 et arrêté 28 autres, en plus de la destruction d’une centaine de casemates, la saisie de 750 bombes artisanales et 1 900 kilos de matières explosives.