Les États-Unis d’Amérique (USA) ont accusé mercredi un groupe russe de mercenaires d’avoir posé des mines dans la région de Tripoli, en violation d’un embargo des Nations unies sur les armes pour la Libye.
Le commandement américain pour l’Afrique (Africom) a affirmé dans un communiqué disposer de « preuves claires que le groupe Wagner, parrainé et employé par l’État russe, a posé des mines terrestres et des engins explosifs improvisés » dans la capitale libyenne et ses environs.
« Des preuves photographiques vérifiées montrent des pièges et des champs de mines placés sans discrimination autour de la périphérie de Tripoli jusqu’à Syrthe depuis mi-juin », a-t-il précisé.
Le groupe Wagner, réputé proche du président russe Vladimir Poutine, affiche ainsi « un mépris total pour la sûreté et la sécurité des Libyens », a dénoncé dans le communiqué le directeur des opérations de l’Africom, le général Bradford Gering.
« Les tactiques irresponsables du groupe Wagner prolongent le conflit et sont responsables de souffrances inutiles et de la mort de civils innocents. La Russie a le pouvoir de les arrêter, mais pas la volonté », a-t-il ajouté.
Selon les enquêtes de nombreux médias russes et occidentaux, le groupe Wagner est financé par Evguéni Prigojine, un proche du président Vladimir Poutine.