Sept personnes reconnues coupables d’avoir tué un officier de police dans le gouvernorat d’Ismaïlia (nord-est de l’Egypte) en 2013 ont été exécutées, a indiqué mardi un responsable de la sécurité égyptienne.
« Les services pénitentiaires ont exécuté lundi par pendaison sept personnes condamnées pour le meurtre du capitaine Ahmed Abou Douma », un officier de police de cette province qui borde le canal de Suez, selon ce responsable.
L’officier a été abattu en 2013 par des assaillants à moto qui ont saisi son arme alors qu’il effectuait une patrouille à Ismaïlia.
Depuis la destitution par l’armée en juillet 2013 du président islamiste égyptien Mohamed Morsi, des groupes extrémistes ont multiplié les attentats contre les militaires et la police.
Un jihadiste libyen, Abdel Rahim al-Mismari, condamné à mort pour son rôle dans un attentat sanglant en Egypte en 2017, a été exécuté en juin par pendaison.
Et en mars 2020, un jihadiste égyptien, Hicham al-Achmawy, un ancien officier ayant pris les armes contre le pouvoir, a été exécuté après avoir été arrêté en Libye.
Huit hommes ont été exécutés en février pour leur rôle dans des attentats meurtriers revendiqués par le groupe Etat islamique contre des églises coptes en 2016 et 2017. Au total, 88 personnes ont été tuées dans cette série d’attentats.
Amnesty International, qui s’oppose à la peine de mort, a classé dans un rapport publié en avril l’Egypte sixième sur la liste des exécutions les plus nombreuses en 2018, après la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Vietnam et l’Irak. (AFP)