Les services de renseignement algériens cherchent à évincer le chef de la milice du polisario, Brahim Ghali, devenu trop gênant à cause des nombreuses casseroles qu’il traîne, ont indiqué des sources locales fiables dans l’appareil militaire.
Brahim Ghali est impliqué depuis plusieurs années dans des affaires de corruption et de détournement de l’aide humanitaire internationale. Cette aide humanitaire, théoriquement destinée aux sahraouis dans les camps de Tindouf, est taxée par des responsables algériens, dont des officiers de la sécurité militaire, qui en tirent des bénéfices matériels.
Pis encore, Ghali est poursuivi dans des affaires de mœurs pour viol et agression sexuelle, notamment en Espagne. Il est également l’instigateur de l’enrôlement des enfants soldats dans sa milice du polisario. Ces enfants innocents sont issus de familles vivant dans des situations précaires et des conditions d’esclavage.
Mais surtout, les services de renseignement algériens cherchent à se débarrasser de lui à cause de la collusion du polisario devenue trop flagrante avec les groupes terroristes, en particulier l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), les trafiquants d’armes au Sahel et le cartel des narcotrafiquants d’Amérique du Sud.
L’image de Brahim Ghali s’est encore détériorée par ses mensonges répétées sur sa gestion de la pandémie de la Covid-19 dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien. Véritables prisons à ciel ouvert où sont séquestrés des milliers de sahraouis, ces camps sont devenus des mouroirs que des populations désespérées cherchent à fuir à tout prix.
Pourtant, dans leur volonté de changer le chef du polisario afin de redorer leurs blasons et, en même temps rafraîchir l’image ternie du mouvement séparatiste, les services de renseignement militaires algériens pourront difficilement leurrer l’opinion locale et internationale.