Une trentaine d’élèves ont été attaqués à la veille de leur examen de fin d’études secondaires par des hommes armés qui ont violé une ou plusieurs lycéennes dans le Nord-Est de la République démocratique du Congo (RDC), ont indiqué lundi des sources au sein de l’Eglise et du gouvernorat à l’AFP.
Un groupe d’hommes armés a attaqué dans la nuit de dimanche à lundi un centre qui hébergeait 32 élèves à Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé.
« Ces bandits ont violé les filles », a-t-il accusé. Le porte-parole du gouverneur, Félicien Nangana a fait état d’une jeune fille violée.
« Je suis révolté à la suite de l’attaque et du viol des élèves à Isiro en plein examen », a réagi sur Twitter le député Claudel Lubaya qui a invité la coalition au pouvoir à Kinshasa à « tirer les conséquences de la défaillance des ministres et services commis à la sécurité ».
Dans la province orientale du Sud-Kivu, quelque 700 lycéens et leurs enseignants ont dû fuir des combats à proximité d’un centre scolaire, selon Nyange Saluba, un responsable de la société civile près de Mikenge (territoire de Mwenga).
Les affrontements ont opposé des groupes armés locaux à des milices Banyamulenge (Congolais tutsis rwandophones) qui se font la guerre depuis plusieurs mois sur les hauts-plateaux de Fizi.
Jeudi, dans la province voisine du Nord-Kivu, deux élèves de primaire ont été tués et deux blessés dans un centre d’examens scolaires visé par des hommes armés.