Une information révélée par le journal « Le Parisien » vient ajouter à la confusion du dossier des relations franco-libyennes, qui ont fait l’objet d’intenses spéculations suite à la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien courant du mois dernier.
En effet, selon « Le Parisien », la Libye chercherait à acquérir l’EPR,le réacteur civil nucléaire le plus puissant au monde. L’EPR, pour réacteur pressurisé européen (EPR, de l'anglais European Pressurized Reactor, rebaptisé aussi US-EPR pour Evolutionnary Power Reactor aux États-Unis) est un réacteur nucléaire de troisième génération, conçu par Areva, dont la capacité et sûreté dépassent de loin les réacteur conventionnels utilisés actuellement.
L’information a été confirmée au « Parisien » par un porte-parole du commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’un des actionnaires principaux d’Areva.
Le groupe Areva n’a fait aucun commentaire officiel sur le fond, se contentant d’une réponse évasive : "Nous sommes dans le temps des discussions politiques, qui incombent aux diplomates. Ce n'est pas le temps de l'industrie ou du commercial". Un porte-parole a estimé que les "discussions préliminaires" évoquées sont des "discussions d'informations générales sur la production d'énergie nucléaire", ce qui, dans le jargon du métier de l’industrie atomique, signifie probablement que les négociations sont en cours.
L’EPR est d’une importance stratégique capitale pour le groupe dirigée par l’ancien sherpa de François Mitterrand, la très influente Anne Lauvergeon. En effet, l’EPR n’a qu’un seul client à l’international pour le moment, la Finlande, et le chantier, démarré en 2005, accuse des retards assez importants.
Cette information, si elle venait à se confirmer, constitue In Fine, une bonne nouvelle pour le groupe français, malgré le caractère polémique que comporte la vente de cette technologie à la Libye.
Le groupe Areva a été assez bousculé ces dernières semaines, avec la rupture de son monopole sur l’Uranium nigérien, suite à des soupçons de soutien à la rébellion touareg du MNJ, et l’expulsion du représentant d’AREVA au Niger, Dominique Pin.
De source autorisée, l’EPR servirait essentiellement à la Libye pour un programme de déssalinisation de l’eau de Mer, le pays souffrant d’une pénurie d’eau potable. Du point de vue technique, il n’existe pas de risque de prolifération nucléaire en Libye avec l’installation éventuelle de l’EPR, dont la technologie ne concorde pas avec l’enrichissement de l’uranium à des fins militaires.
L’information a été confirmée au « Parisien » par un porte-parole du commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’un des actionnaires principaux d’Areva.
Le groupe Areva n’a fait aucun commentaire officiel sur le fond, se contentant d’une réponse évasive : "Nous sommes dans le temps des discussions politiques, qui incombent aux diplomates. Ce n'est pas le temps de l'industrie ou du commercial". Un porte-parole a estimé que les "discussions préliminaires" évoquées sont des "discussions d'informations générales sur la production d'énergie nucléaire", ce qui, dans le jargon du métier de l’industrie atomique, signifie probablement que les négociations sont en cours.
L’EPR est d’une importance stratégique capitale pour le groupe dirigée par l’ancien sherpa de François Mitterrand, la très influente Anne Lauvergeon. En effet, l’EPR n’a qu’un seul client à l’international pour le moment, la Finlande, et le chantier, démarré en 2005, accuse des retards assez importants.
Cette information, si elle venait à se confirmer, constitue In Fine, une bonne nouvelle pour le groupe français, malgré le caractère polémique que comporte la vente de cette technologie à la Libye.
Le groupe Areva a été assez bousculé ces dernières semaines, avec la rupture de son monopole sur l’Uranium nigérien, suite à des soupçons de soutien à la rébellion touareg du MNJ, et l’expulsion du représentant d’AREVA au Niger, Dominique Pin.
De source autorisée, l’EPR servirait essentiellement à la Libye pour un programme de déssalinisation de l’eau de Mer, le pays souffrant d’une pénurie d’eau potable. Du point de vue technique, il n’existe pas de risque de prolifération nucléaire en Libye avec l’installation éventuelle de l’EPR, dont la technologie ne concorde pas avec l’enrichissement de l’uranium à des fins militaires.