Le Mozambique a annoncé mardi son engagement à sécuriser l’installation du mégaprojet gazier opéré par le groupe français Total dans le nord du pays.
Cette annonce fait suite à une rencontre entre le président mozambicain Filipe Nyusi, le ministre de la Défense, Jaime Bessa Neto, le ministre de l’Intérieur, Amade Miquidade et le PDG de Total Patrick Pouyanné.
Total exploite le gaz nature dans la province du Cabo Delgado, au nord du pays. Cette région, menacée par des attaques jihadistes du groupe al Shabab affilié à l’Etat islamique, est également la cible de bandes armées.
Le projet Mozambique LNG représente un investissement total de 20 milliards de dollars. Le début de la production de gaz naturel liquéfié (GNL) est prévu en 2024.
Le conflit a fait 2.500 morts, dont plus de la moitié de civils, selon l’ONG ACLED. Au total, 570.000 personnes ont fui les violences, selon le gouvernement et l’ONU.
« Les Nations unies sont profondément préoccupées par l’aggravation de la crise humanitaire et l’escalade de la violence qui contraint des milliers de personnes dans la province de Cabo Delgado à fuir », ont déclaré les directeurs des Nations unies pour l’Afrique australe et orientale, dans un communiqué commun.