L’Algérie a lancé le 30 janvier la campagne de vaccination contre la Covid-19, au lendemain de la réception de 50 000 doses du vaccin russe Spoutnik V sur une commande totale de 500.000 unités.
Théoriquement, le régime algérien qui a évalué ses besoins à 40 millions de doses, devra réceptionner entre 700 000 et 800 000 doses du vaccin AstraZeneca d’ici la fin février, avait annoncé la directrice générale de la pharmacie au ministère de la Santé, le Pr Wahiba Hadjoudj.
Le Dr Mohamed Bekkat Berkani et le Pr Kamel Bouzid qui sont de renommée internationale, ont critiqué le retard pris par l’Algérie dans la sélection des vaccins contre la Covid-19.
Cette compagne de vaccination s’est soldée par un fiasco. Seule actuellement une minorité ne dépassant pas les 300 personnes a pu recevoir la première dose. Cette première catégorie est constituée exclusivement de la junte au pouvoir du général Said Changriha.
Le site de comptage en temps réel « covidvax.live » classe l’Algérie au dernier rang mondial de la vaccination, ce qui dénote la débâcle du système autoritaire algérien dans la gestion de la crise pandémique du Covid-19.