Le président Bah Ndaw et son Premier ministre Moctar Ouané ont été destitués par le vice-président de transition du Mali, le colonel Assimi Goita.
Ils ont été interpellés par des militaires et conduits au camp de Kati, près de Bamako notant que ces évènements interviennent alors que la composition du nouveau gouvernement malien venait juste d’être annoncée.
Depuis l’annonce d’un communiqué publié à Bamako et lu à la télévision nationale, le colonel Goita, qui a dirigé le précédent coup d’État en août 2020, n’a pas précisé les conditions et les aboutissements de ce coup d’Etat. Le peuple malien est dans la confusion totale.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation au Mali marquée par « la conduite sous contrainte » du président de la transition, du Premier ministre par des soldats au camp militaire de Kati, près de Bamako, appelant à leur libération « inconditionnelle ».
Le président en exercice de l’Union africaine, président de la République démocratique du Congo (RDC), M. Félix Tshisekedi, a «exigé la libération immédiate et inconditionnelle» du président de transition malien Bah N’Daw, et de son Premier ministre Moctar Ouane, arrêtés par des militaires.
Les présidents de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamet, et de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), jean-Claude Kassi Brou, ont condamné l’arrestation, lundi, par des militaires du président de la Transition au Mali, Bah N’Daw et de son Premier ministre, Moctar Ouane, ainsi que de certains de leurs collaborateurs.