Avec une valeur ajoutée manufacturière qui est passée de 213 à 378 dollars par habitant entre 2000 et 2020, soit une progression de +77,5% en une décennie, la Côte d’Ivoire possède le secteur industriel le plus performant de l’Afrique de l’Ouest, a indiqué récemment Joseph Ribeiro, directeur général adjoint de la région Afrique de l’Ouest de la Banque africaine de développement, au lancement du Projet d’amélioration des services aux industries en Côte d’Ivoire (PASI-CI).
Si la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de croissance annuel moyen d’environ 8% entre 2012 et 2019, c’est notamment grâce au dynamisme de son secteur industriel. Ce secteur qui contribue pour près de 25% au produit intérieur brut (PIB), possède toujours un énorme potentiel dans la mesure où le pays ne transforme pas encore l’essentiel de ses matières premières agricoles.
Par ailleurs, en 2020, la Côte d’Ivoire a importé 1,11 million de tonnes de riz pour un coût de 317 milliards FCFA, d’après les données de la direction en charge des statistiques économiques du ministère ivoirien de l’Economie et des Finances.
Comparée à l’année 2019 où le volume importé était de 1,34 million de tonnes pour un coût d’un peu plus de 354 milliards FCFA, 2020 enregistre une baisse de plus de 230 000 tonnes des achats de riz.
La Côte d’Ivoire qui se ravitaille auprès de la Chine, de la Thaïlande et du Vietnam, est considérée, en Afrique de l’Ouest, comme l’un des plus gros importateurs de cette spéculation qui est par ailleurs l’une de ses plus importantes sources de sortie de devises.