Le Kenya reste attaché à « l’éradication complète et immédiate » du colonialisme sous toutes ses formes, a déclaré le représentant permanent du Kenya auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Martin Kimani, lors de la 76e session du débat général du Comité politique spécial et de décolonisation (quatrième commission). Et d’ajouter que « cela vaut pour toutes les autres nations qui méritent le droit de se gouverner elles-mêmes ».
Si ce soi-disant principe ou citation vise directement le Sahara marocain, il sera plus juste de l’appliquer à la Kabylie et l’Azawad.
Historiquement, la Kabylie ne faisait pas partie de l’Algérie française. C’est en 1857, 20 ans après le décret de création de l’Algérie que la Kabylie a été annexée.
Après la décolonisation et la cohabitation forcée, les kabyles continuent à refuser la main mise du régime militaire.
Un gouvernement provisoire kabyle (GPK), en exil en France, présidé par Ferhat Mehenni depuis 2010, pour ne plus subir l’injustice, le mépris, la domination d’un gouvernement despotique, appelle les instances internationales à soutenir l’autodétermination des 9 millions sinon plus de kabyles.
Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), formé en 2001, dénonce le fait que les kabyles soient administrés tels des colonisés, voire des étrangers en Algérie.
Les kabyles sont un peuple avec une culture, une langue, un mode de vie et une géographie maritime ainsi que montagneuse en pays kabyle. Alors que le polisario ou la rasd sont des créations de ce qu’on appelle actuellement des dirigeants algériens.
A l’opposé des kabyles qui sont sur leur territoire, le polisario se base à Tindouf, territoire de l’actuelle Algérie, et contrôle une population marocaine sahraouie prise en otage dans les camps de Tindouf.
Le régime algérien se polarise depuis des décennies sur « le principe du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui », des marocains de souche dans le sud du Maroc, revendiqué par une entité terroriste polisarienne.
En effet, depuis l’indépendance de « l’Algérie », les régimes successifs n’ont pas pu créer une union nationale entre les différents peuples vivant sur ce territoire.
Le délire de persécution ou d’être infiltrés par des services étrangers illustrent des propos incohérents et un comportement déséquilibré des dirigeants avec une doctrine d’Etat obsolète.
Le seul ennemi du peuple algérien est le régime militaire algérien qui, depuis « l’indépendance », a toujours cherché à porter atteinte au Royaume du Maroc et à son intégrité territoriale.
Pendant des années, les régimes successifs en Algérie ont tous mené des attaques injustifiées contre le voisin marocain, pour défendre la pièce maîtresse de leur guéguerre à savoir « le mouvement séparatiste sahraoui polisario » qu’ils ont toujours utilisé pour contester la légitimité de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du sud.
Pour essayer d’éteindre la flamme du Hirak, le régime militaire associe toujours les Kabyles à une menace pour l’unité nationale.