La production pétrolière en Angola a atteint 374,8 millions de barils durant les onze premier mois de 2021, avec une moyenne quotidienne de 1,1 million de barils, a révélé jeudi l’Agence nationale du pétrole, du gaz et des biocarburants (ANPG).
Si la production de décembre clôture à 35 millions de barils, des chiffres proches de la même période en 2020, les niveaux pourraient atteindre 409,8 millions de barils par an, précise l’Agence.
En 2020, la production de pétrole brut avait atteint 465.354.261 barils, avec une moyenne de 1,2 million de barils/jour.
Avec cette baisse de production, l’Angola a perdu environ 115.000 barils/jour, provoquant des pertes de revenus quotidiens de 6 millions de dollars, a déclaré le directeur exécutif de PetroAngola, Patrício Quingongo, lors de la conférence internationale sur le pétrole, le gaz et les énergies renouvelables.
Cette baisse de production est due à un manque d’investissement dans la prospection, la recherche et l’exploitation. Malgré ces chiffres, il y a encore une possibilité de reprise, avec la mise en œuvre des grands projets qui peuvent augmenter le volume de la production quotidienne, souligne-t-on.
L’Angola s’attend, en 2022, à une croissance réelle de 1,6% pour le secteur pétrolier, y compris le gaz, tandis que pour le secteur non pétrolier, les projections indiquent une croissance d’environ 3,1%.
Selon le rapport explicatif du budget de l’État de 2022 présenté par le gouvernement, la production annuelle de pétrole et de gaz pourrait atteindre 553,2 millions de barils, prévoyant un prix de référence du pétrole à 59 dollars le baril en 2022, contre les 39 dollars prévus dans le Budget de l’Etat 2021.