Quatre officiers supérieurs de l’armée ont été nommés jeudi à la tête de régions du nord et de l’est du Burkina Faso, des zones où sévissent des groupes armés jihadistes, selon le compte rendu du conseil des ministres.
Les quatre régions concernées sont la Boucle du Mohoun et le Nord, frontalières du Mali, l’Est qui jouxte le Niger, le Bénin, et le Togo, ainsi que le Sahel situé dans la zone des trois frontières aux confins du Mali et du Niger et qui est particulièrement frappée par des attaques terroristes récurrentes.
Les colonels Boukouma et Ouédraogo remplacent respectivement Edgar Sié Sanou (Boucle du Mouhoun) et Justin Somé (Nord), des administrateurs civils.
Les colonels Tarpaga et Sorgho succèdent quant à eux aux officiers Salfo Kaboré (Sahel) et Saidou Sanou (Est), en poste depuis mai 2019 dans ces régions sous couvre-feu depuis deux ans.
Par ailleurs, un policier burkinabè a été tué et plusieurs terroristes neutralisés, jeudi, lors d’une attaque armée contre un poste de contrôle dans le nord du Burkina Faso, selon des sources sécuritaires.
« Ce jeudi matin, des éléments d’un groupe armé terroriste ont attaqué un poste de contrôle de la police nationale, près de Gorom-Gorom, sur l’axe menant à Tasmakat », localité située dans la province de l’Oudalan frontalière du Mali et du Niger, a déclaré une source sécuritaire.
Mardi, au moins quatre soldats ont été tués dans une attaque menée par des jihadistes contre une unité du détachement militaire de Markoye, dans le nord du pays, près de la frontière du Niger.