Amnesty International a publié, ce mercredi 9 février, un communiqué exhortant les autorités algériennes à mettre fin à « sa répression implacable de toutes les formes de dissidence et aux attaques contre les libertés fondamentales des Algériens ».
L’ONG a indiqué que 251 personnes sont actuellement détenues pour avoir exercé leurs droits à la manifestation pacifique et à la liberté d’expression.
Amnesty International a souligné que le Gouvernement algérien avait suspendu certains partis politiques, pour « avoir boycotté les élections présidentielles, législatives et locales et joué un rôle actif dans le Hirak ».
Dans ce cadre, Amna GUELLALI, directrice adjointe du programme MENA d’Amnesty International, a déclaré que les autorités algériennes sont déterminées à se maintenir au pouvoir, en écrasant leurs opposants et en piétinant les droits à la liberté de réunion, d’association et d’expression , tout en dénonçant « les poursuites engagées contre des militants politiques et le verrouillage des partis politiques d’opposition ».
Depuis l’indépendance de l’Algérie, le pays est sous la dominance de la junte militaire qui s’accapare, gère et profite de toutes les affaires juteuses, qui génèrent des dollars ou des devises étrangères.
Tous les militants, les intellectuels ou même des militaires, qui sont contre ce système tyrannique, ont été liquidés, emprisonnés ou éloignés.