L’armée malienne a mené dans la nuit du 27 au 28 avril des frappes aériennes dans le secteur de Yirma au sud-est de Mondoro, dans le centre du Mali, contre un regroupement de groupes terroristes, au cours desquelles 12 terroristes ont été tués et 7 autres ont été blessés, indique un communiqué publié vendredi soir de l’Etat-Major général des Armées maliennes (communiqué).
Les frappes ont été menées dans le secteur de Yirma, localité située à 23 km au sud-ouest de Mondoro.
La base détruite est celle du terroriste Ousmane Hima alias Abou Adama, frère du terroriste Moussa Hima, de la Katibat-Sema et Ansarou Al Islam.
Par ailleurs, les Nations Unies souhaitent que les autorités militaires au Burkina Faso, en Guinée et au Mali rendent le pouvoir à des civils « dans les délais les plus brefs », a déclaré, dimanche à Dakar, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, en visite au Sénégal dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest qui le mènera au Niger et au Nigeria.
« Nous avons convenu de l’importance de poursuivre le dialogue avec les autorités de facto de ces trois pays afin d’instaurer le retour à l’ordre constitutionnel dans les délais les plus brefs », a dit M. Guterres dans une déclaration après sa rencontre le Chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA).
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait suspendu ces trois pays de ses instances, imposé en janvier de lourdes sanctions contre le Mali, après le refus manifeste des autorités de Bamako de rendre rapidement le pouvoir aux civils, et menacé Conakry et Ouagadougou de s’exposer au même sort si elles s’entêtent à vouloir faire traîner la transition au-delà d’un délai « raisonnable ».
Mais les autorités au pouvoir au Burkina Faso et en Guinée ont adressé cette semaine une fin de non-recevoir aux exigences de la Cédéao.