Les forces de l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) ont défilé mardi à Alger, sous la supervision du Général Saïd Chanegriha et du président Abdelmadjid Tebboune, pour célébrer le 60ème anniversaire de l’accession de l’Algérie à l’indépendance, après 132 ans de présence française.
Plusieurs chefs d’État étaient présents à Alger, en réponse à l’invitation du président Tebboune pour prendre part aux festivités du 5 juillet, dont le palestinien Mahmoud Abbas, le tunisien Kais Saied, le nigérien Mohamed Bazoum, l’éthiopienne Sahle-Work Zewde et autres représentants.
Pour ce défilé, des équipements militaires importants ont été mobilisés. Il y avait des chars T72 modernisés, des drones de type CH4B, des hélicoptères de combat, des avions de ravitaillement dans les airs de type Iliouchine, des avions de combat de type Sukhoi 30, des camions de transport de troupes, des lance- roquettes, des batteries de missiles S300 et autres blindés, de l’ANP.
Pour cet événement, les services sécuritaires algériens, une puissance dissuasive, avec des soutiens étrangers, ont pu dissuader toute tentative des opposants civils ou militaires au déroulement de la parade.
Selon des experts, la puissance de feu de l’armée algérienne, qui fait peur à l’OTAN , aux pays européens et limitrophes, avec une parade militaire exceptionnelle affichant ostensiblement du matériel russe de dernière génération et qui a été supervisée par le chef des armées, le général Chengriha, gardien du palais El Mouradia, commence à poser de réelles questions stratégiques et tactiques.