Les iraniens sont accusés par de nombreux Etats et organismes non gouvernementaux d’ingérence dans les affaires intérieures des pays africains où ils attisent, en collaboration avec la junte algérienne, l’extrémisme violent au Sahel et dans le nord de l’Afrique.
Les experts occidentaux ne cessent d’ailleurs d’attirer l’attention sur le danger que représentent les milices iraniennes et du hezbollah libanais pour les droits humains, la liberté, la sécurité et la démocratie.
Une menace aggravée par les relations étroites entre le pouvoir militaire algérien du général Saïd Chengriha et les dirigeants islamistes de Téhéran, dont les conséquences sont dévastatrices à la fois pour leurs populations et les peuples des autres pays.
Les condamnations à mort, massives ces derniers mois en Algérie et en Iran, ne sont que des indices de l’autocratie et de la détérioration de ces deux systèmes alliés pour leurs profits au détriment des peuples et populations.
Début décembre, quatre Iraniens avaient été exécutés après leur condamnation à mort pour une soi-disant « coopération » avec Israël.
Depuis le début du mouvement de contestation, la justice iranienne a condamné à mort 14 personnes en lien avec les manifestations qui se sont déclenchées en Iran après la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde de 22 ans décédée à la suite de son arrestation par la police pour ‘’infraction au code vestimentaire’’.
Pour sa part, Amnesty International avait appelé les autorités algériennes à annuler les peines de mort prononcées en novembre par un tribunal d’Alger contre plus de 50 suspects pour le lynchage d’un homme accusé à tort de pyromanie en Kabylie.
A l’issue d’un procès qui s’est tenu entre le 15 et le 24 novembre, 49 accusés ont été condamnés à mort après avoir été reconnus coupables du lynchage de Djamel Bensmaïl, dans un scénario anti-Hirak fomenté par les services sécuritaires algériens.
Les autorités algériennes avaient accusé le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), classé comme organisation « terroriste » par Alger, d’être responsable des incendies et de la mort ignominieuse du jeune homme.
Ainsi, les deux régimes se rejoignent dans la répression aveugle des opposants, avec des centaines de personnes, algériennes et iraniennes, portées disparues, emprisonnées ou condamnées à la peine capitale pour différents motifs.
La collaboration des deux régimes répressifs ne s’arrête pas là, puisque des accords secrets ont été passés entre leurs dirigeants pour déstabiliser l’Afrique du nord par l’organisation terroriste polisario, ainsi que par des mercenaires jihadistes dans le Sahel, les houthis au Yémen et les milices libanaises au Moyen orient.
Le système qui gouverne l’Algérie est en train de piller et de dilapider les ressources gazières et du pétrole du pays en se soumettant au dictat de forces étrangères pour l’achat, dans les prochains mois, de milliards d’euros d’armements.
Les armes fournies par l’Iran et l’Algérie, utilisées en Afrique et surtout dans la zone du Sahel, sont constituées de mines terrestres, de bombes routières, d’armes et de véhicules légers.
Concernant les drones, ils ont été surtout acheminés vers des bases militaires algériennes ou des camps du polisario, sous la supervision des experts iraniens.