Selon des analystes, la visite ou plutôt la convocation du général Saïd Chengriha à Paris, est un rappel à l’ordre par la présidence française des militaires algériens qui s’ingèrent dans la région du Sahel, et en particulier au Mali et au Burkina Faso, en collusion avec le groupe Wagner.
Le chef d’état-major algérien Saïd Chengriha, ‘’invité’’ par son homologue français Thierry Burkhard, a été reçu par le président Emmanuel Macron, avait annoncé le ministère de la Défense à Alger (MDN).
Ce ‘’déplacement’’ est hautement symbolique alors qu’aucun patron de l’armée algérienne ne s’est rendu en France en visite officielle depuis près de 17 ans. La dernière visite d’un chef d’état-major algérien en France remonte en effet à Gaïd Saleh en mai 2006.
Le Général d’Armée Saïd Chanegriha a été également reçu, mardi, par le ministre des Armées françaises, Sébastien Lecornu, en présence du général Thierry Burkhard.