Washington considère les déclarations du président burundais Evariste Ndayishimiye d’hostiles et virulentes à l’encontre des personnes homosexuelles.
Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a exprimé une profonde préoccupation des États-Unis d’Amérique face aux propos offensants du président Ndayishimiye envers certains Burundais vulnérables et marginalisés.
Sans faire référence directe à la communauté LGBT, Miller a exhorté tous les responsables du Burundi à garantir le respect des droits fondamentaux et de la dignité.
Le président du Burundi avait qualifié le mariage homosexuel de « pratique abominable » et avait encouragé à « lapider » les couples homosexuels, les accusant d’avoir « choisi le diable » et attiré la « malédiction » divine.
Dans cette nation d’Afrique des Grands Lacs, imprégnée de valeurs chrétiennes et conservatrices, les relations entre individus du même sexe sont sujettes à des sanctions pouvant atteindre deux ans de détention.